
Lorsque les gendarmes de Saint-André interviennent ce mercredi 6 août vers 20h, ils découvrent un homme gravement blessé. Une plaie ouverte et saignante va de son lobe d’oreille à la base de son cou. L’agresseur est un de ses amis avec qui il a passé l’après-midi à boire.
“Je regrette, c’est grave”, assume celui-ci lors de son procès en comparution immédiate devant le tribunal de Champ fleuri. Aucun des deux n’est capable d’expliquer ce geste. “On se chamaillait et j’ai ressenti une douleur”, explique la victime, qui a décidé de ne pas porter plainte. L’arme utilisée est un ciseau à bois qui se trouvait là.
Le prévenu, âgé de 32 ans, confie avoir des problèmes avec l’alcool depuis ses 13 ans. Il est atteint du syndrome d’alcoolisation fœtale et souffre d’un retard mental. “Il n’avait aucune intention de tuer ou de blesser”, assure son avocate.
“La lame n’est pas passée loin de la carotide, cela aurait pu avoir des conséquences bien plus graves”, affirme de son côté la procureure qui rappelle que la victime aura une balafre à vie.
L’homme est finalement condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis. Il devra régler 3 000 euros à sa victime au titre des souffrances endurées, 1000 euros pour le préjudice esthétique et 1000 euros pour le préjudice moral.