
SICCOLI PATRICK/SIPA
Diminution de 6,1 %
Le numéro 116 000, actif dans 32 pays, dont la France, est piloté nationalement par la fondation Droit d’enfance, avec un appui financier de la DGCS. En 2024, les forces de l’ordre ont enregistré 38 477 cas de disparition de mineurs, représentant une diminution de 6,1 % par rapport à 2023. C’est la première fois depuis 2021 que ce chiffre passe sous la barre des 40 000. Malgré cette baisse apparente, cela représente encore 105 signalements quotidiens, rapportent les médias français comme CNews et Le Figaro. Certains experts estiment qu’un recul des déclarations ne signifie pas moins de cas, mais davantage de situations graves, longues ou complexes non signalées.
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Fugues, enlèvements parentaux…
En 2024, 95 % des disparitions signalées concernaient des fugues, soit 36 439 cas. Ce chiffre est en baisse de 13,6 % depuis 2021. L’âge moyen reste de 15 ans, mais les mineurs plus jeunes sont plus nombreux. Les enfants de moins de 15 ans représentaient 40 % des fugueurs. Près de 18 % des dossiers concernaient des mineurs placés, dont les signalements tardent souvent. Dans 30 % des cas traités, une exploitation sexuelle est suspectée. Les disparitions dites ’inquiétantes’ ont atteint 1 373 signalements (+9 %). Les enlèvements parentaux restent stables avec 665 cas, dont 49 % d’enfants de moins de 5 ans.
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