
JEANNE ACCORSINI/SIPA
Une ligne de conduite révisée
Quand il était encore à la tête du gouvernement, Gabriel Attal s’était toujours aligné sur la position du chef de l’État. Pour le Président, la GPA va à l’encontre de la dignité des femmes, qu’il estime transformées en une "marchandise". Cependant, ayant quitté ses fonctions au sein de l’État, le député des Hauts-de-Seine se sent désormais libre de défendre ouvertement cette proposition. Son entourage indique qu’il a toujours défendu la gestation pour autrui à titre personnel.
L’éthique au cœur de la réflexion
Selon les informations relayées par RTL, Gabriel Attal a demandé à son parti, Renaissance, de travailler sur le sujet. La formation politique va consulter des experts, des médecins et des démographes. Le but est de rédiger une proposition pour leurs adhérents, qui la soumettront ensuite à un vote. Pour l’instant, les détails de cette "GPA éthique" non lucrative ne sont pas connus. Cette initiative montre la volonté de Gabriel Attal de proposer des idées fortes sur des sujets de société, un peu à la manière de son prédécesseur qui avait légalisé la PMA pour toutes.
Un programme en construction
En agissant ainsi, l’ancien ministre de l’Éducation n’hésite pas à se démarquer et à soulever des sujets clivants. On se souvient, par exemple, de sa proposition d’interdire le voile aux mineurs. En se positionnant ainsi sur la GPA, il tente de repousser les limites des débats de société et d’aller plus loin que la ligne politique actuelle.