
JEANNE ACCORSINI/SIPA
Un vote crucial pour la majorité
François Bayrou a annoncé qu’il se soumettrait à un vote de confiance le 8 septembre. Cet exercice suivra une déclaration de politique générale. Son gouvernement, privé de majorité solide, joue sa survie politique. Le Premier ministre affirme vouloir convaincre les parlementaires réticents. Selon lui, la gravité de la situation justifie une telle prise de risque. S’il échoue, l’équipe gouvernementale tombera. Toutefois, il souhaite démontrer aux Français que l’avenir du pays est directement en jeu.
Ouverture aux discussions budgétaires
Interrogé sur TF1 mercredi, François Bayrou a assuré vouloir engager des négociations avec les oppositions. Il précise que celles-ci devront reconnaître l’urgence de réaliser des économies. La question budgétaire demeure centrale dans ce bras de fer parlementaire. Le Premier ministre a insisté que nul ne peut espérer passer en force. Il a ensuite souligné que la responsabilité du gouvernement s’exercera en toute transparence. Si les députés acceptent le plan d’ajustement, un dialogue pourra s’ouvrir. Sinon, le gouvernement chutera immédiatement.
Pas de solution par la dissolution
François Bayrou rejette l’idée d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. Contrairement à certains responsables politiques, il estime qu’un tel choix ne garantirait aucune stabilité. Pour lui, seule la recherche d’un accord parlementaire permet d’avancer. Le chef du gouvernement a réaffirmé dans L’Express sa détermination à se battre jusqu’au bout. Il a prévu de recevoir à Matignon les chefs de partis dès lundi. Douze jours de discussions restent disponibles. Il les juge suffisants pour rapprocher les positions.
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