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Dix accusés, tous en liberté
Les dix hommes jugés dans cette affaire ont comparu libres tout au long du procès, qui a duré quatre semaines. Le président de la cour, David De Pas, leur a permis de quitter le tribunal pendant les délibérations, à condition de revenir à 19 heures. Certains accusés, âgés de plus de 65 ans, sont surnommés les "papys braqueurs".
Des mots d’excuses
Aomar Aït Khedache, considéré comme le cerveau de l’opération, a présenté ses regrets par écrit. Sourds et quasi muet, ses mots ont été lus par son avocate : "Je demande pardon... mille pardons à mon fils". Didier Dubreucq, hospitalisé pendant le procès, a nié toute implication via une lettre transmise par son avocat : "Jamais je n’ai participé au vol". D’autres accusés ont reconnu leur responsabilité, comme Yunice Abbas : "Je regrette profondément, j’assume mes actes".
Des plaidoiries pour éviter la prison
L’avocate générale, Anne-Dominique Merville, a requis dix ans de prison contre quatre accusés. Elle a rappelé que ces hommes avaient déjà de lourds antécédents judiciaires : "Ce ne sont pas des amateurs, mais des professionnels du braquage". Elle a également appelé à ne pas se laisser attendrir par leur âge avancé.
Les avocats de la défense ont souligné l’âge de leurs clients. "Une peine de prison à leur âge, c’est une condamnation à vie", a déclaré Me Frank Berton. Il a aussi rappelé que Kim Kardashian avait pardonné à Aït Khedache : "Elle croit en la deuxième chance".