
MART PRODUCTION - PEXELS
L’Office central antistupéfiants (OFAST) se retrouve dans le viseur de l’Inspection générale de la police nationale.
Une affaire surnommée « Trident »
Plusieurs perquisitions ont été menées dans le cadre d’une enquête baptisée « Trident » selon les informations du Parisien. Elle concerne une importation illégale de drogue. Le dossier est suivi de près par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Selon Le Figaro, des perquisitions ont été menées, mardi dernier. Elles sont concentrées notamment sur un commandant de police réputé, considéré comme une figure nationale de la lutte antidrogue et son binôme.
Deux responsables de l’OFAST à Marseille, une cheffe de service et son adjoint, ont été mis en examen fin juin. Ils sont soupçonnés de complicité de faux et de violation du secret d’une enquête sur la criminalité organisée.
Des policiers déjà mis en examen
Ce n’est pas la première fois que des agents de l’OFAST sont inquiétés. En avril, deux policiers marseillais ont été mis en examen, puis placés en détention. Ils sont poursuivis pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment et association de malfaiteurs. Un troisième agent a également été mis en cause en juin.
L’enquête fait état d’échanges suspects entre policiers et tiers. Elle évoque la cession de 360 kg de cocaïne en dehors de tout cadre légal. La quantité réelle de drogue introduite sur le territoire aurait été dissimulée.
Une cellule clé dans la lutte antidrogue
Créé en 2020, l’Office central antistupéfiants joue un rôle central dans la lutte contre les trafics de drogue en France. L’unité regroupe plus de 200 agents issus de la police, de la gendarmerie et des douanes. Sollicité sur les dernières perquisitions, le parquet de Paris n’a pour l’instant fait aucun commentaire.