
SYSPEO/SIPA
Ce n’est pas la première fois qu’il est pris pour cible. Le 22 décembre 2024, Antoine El Jammal avait déjà retrouvé de la charcuterie accompagnée d’excréments devant sa boîte aux lettres. Ces actes sont perçus comme des messages de haine. "Je n’ai reçu aucun mot, mais le geste est clair", a-t-il confié à Ouest-France.
Le maire de la commune, Laurent Huger, a réagi publiquement sur Facebook. Il a dénoncé "une insulte raciste, lâche et intolérable". Il affirme que ces actes ne visent pas seulement un homme, mais portent atteinte à toute la communauté.
Antoine El Jammal exerce à L’Aiguillon-la-Presqu’île depuis plusieurs années. Il s’est installé dans la commune à une époque où aucun médecin n’y exerçait. Très impliqué, il continue à recevoir certains de ses patients dans son second cabinet, à Niort. "Je suis venu ici pour soigner, pas pour subir cela", déclare-t-il, profondément affecté.
Face à la récurrence des faits et au sentiment d’insécurité grandissant, le médecin prévoit de déposer plainte. Il se dit bouleversé et appelle à la prise de conscience collective face à ces actes haineux.