
Thomas Hubert/SIPA
Réorganisation
Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a récemment annoncé un plan ambitieux de réduction des agences et des opérateurs de l’État, hormis les universités. "Un tiers des agences et des opérateurs" de l’Etat "qui ne sont pas des universités" seront "fusionnés ou supprimés", a-t-elle expliqué sur le récit de 20 Minutes. Lors de son intervention sur Europe 1 et CNews, la ministre a précisé que cette initiative permettra de réaliser des économies significatives et de rationaliser l’organisation gouvernementale. "C’est 2 à 3 milliards d’économies à la clé", a-t-elle souligné. Le vote de ces fusions et suppressions aura lieu dans le cadre du budget 2026.
Requête des Français
Plusieurs agences, y compris l’Agence bio et l’Ademe, ont été au centre des débats récents au sujet de leur éventuelle suppression. Ces mesures font suite à une diminution progressive du nombre d’opérateurs de l’État, une tendance observée depuis 2010 et soulignée par la Cour des comptes en 2021. "L’Etat […] va faire du ménage dans notre organisation, parce que les Français le demandent", a justifié Amélie de Montchalin.
Impact sur l’emploi
La proposition de Montchalin pourrait affecter jusqu’à 180 000 emplois dans le secteur public. Une conséquence qui suscite des préoccupations et des critiques, notamment concernant la consultation préalable avec les parties prenantes, comme souligné par la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Dans la pratique, la fusion et la suppression se feront comme suit. "Vous avez des gens qui partent à la retraite, vous avez des gens que vous pouvez mettre ensemble, on a plein de moyens sans faire dans la casse sociale.", a détaillé la ministre.
Lire toute l’actualité en France